Métis – International garden festival – Jusqu’au 4 october 09

Bois de biais

Le 27 juin 2009, atelier le balto participe à l’inauguration de la 10eme édition du festival international de jardins de Métis, en Gaspésie / Québec, avec le Bois de Biais. Ce jardin fut créé pour l’édition de 2006.
Basé essentiellement sur une plantation de peupliers et de saules, nous avons pu modifier ses volumes et ses espaces par deux tailles importantes, l’une réalisée en automne 2006 (un biais dans le volume), l’autre au printemps 2009 (retrouver des transparences et le rapport au paysage situé en arrière plan).

L’histoire :
Les jardiniers sont arrivés à Métis en hiver 2005/2006. Parce qu’ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas, parce qu’ils souhaitent donner à voir autrement , ils ont shooté dans la parcelle. Ils l’ont un peu poussée, un peu décalée… Puis ils l’ont plantée, densément. Dans cette densité, ils ont créé des chemins et des espaces à parcourir.

Le bois de biais en 2009
Suivez le chemin

Le filtre :
La parcelle qui nous a été imposée est plantée de saules alignés. Les lignes sont redoublées par des planches qui permettent de traverser de la parcelle dans sa longueur.
Une des lignes de saules est longée par une sente de sable. Elle mène au bois de peupliers.

Le bois :
Celui-ci a été planté sur la parcelle décalée. La peupleraie se mêle donc aux bouleaux puis se confronte à la foret qui borde la parcelle. La peupleraie est anormalement dense et jardinée : plantée, taillée, émondée… Elle offre un parcours au visiteur qui le fait passer dehors, dedans, à la lisière, dans le champs, dans la foret… Où est le jardin ?

La sente et la clairière :
La sente permet de circuler à la lisière du bois, entre peupliers et saules, puis dans le bois. Toujours rectiligne, elle fait des angles droits dans l’ombrage des arbres. Au milieu, elle s’écarte pour faire place à une clairière où il fait bon s’asseoir.
Le bois de biais soulèvent des questions : Où est le territoire ? Où est la parcelle ? Où est la forêt ? Où est le jardin ? La taille de la sente et la densité inhabituelle des plantations bouleversent les idées reçues.

Durée du festival : 27 juin au 4 octobre 2009

www.jardinsmetis.com

Lausanne jardins – Bis 24.10.09

Avec GOLDEN GARDEN, atelier le balto et Nil Lachkareff inaugurent Lausanne Jardins 2009,
JARDINS DESSUS DESSOUS, le 20 juin 2009.

La manifestation, avec plus de 30 jardins (cent quatre-vingts équipes participantes provenant de dix-neuf pays), célèbre l’inauguration de la seconde ligne de métro de la ville de Lausanne (M2), qui relie les hauts de la ville au lac Léman.

Ce nouveau lien nord-sud modifie profondément la perception et les usages de la ville. Les projets de Lausanne Jardins se répartissent le long de quatre boucles piétonnières configurées autour de la ligne du M2.
Ces quatre promenades sont rattachées aux stations de métro. Emprunté dans le sens de la montée, le métro donne accès à chaque parcours qui se découvre à pied dans le sens de la descente. Le choix du scénario, nommé « Jardins dessus dessous », installe un mode de perception caractérisé par les effets de contraste, passant alternativement de l’espace souterrain du M2 au paysage ouvert sur le lac et les Alpes. La seconde boucle, allant de la Sallaz à la place de la Riponne, est située au centre-ville. Elle mène d’abord le visiteur sur la crête du vallon du Flon puis au fond de ce dernier, avant de traverser la colline de la cité médiévale, où se dressent le château et la cathédrale.

Green roof
Oh ciel

Depuis la place du château, on aperçoit le toit-terrasse du bâtiment administratif du canton de Vau, qui accueille le Golden Garden : un champs d’orge agrémenté de Coreopsis tinctoria et de chrysanthème des jardins, qui mûrit au fil de l’été, passant du vert au doré. Le Golden Garden bénéficie d’un éclairage nocturne qui renforce encore son étrangeté.

Durée du festival : 20 JUIN – 24 OCTOBRE
http://www.lausannejardins.ch/

Baunetzwoche 129

atelier le balto Berlins Güner Daumen

Jeder Kriminologe weiß: Der Täter kehrt immer an den Tatort zurück. Die Landschaftsarchitekten atelier le balto kehren ebenfalls an ihre Tatorte zurück. Sie beschreiben sich als Architekten und Gärtner, sie arbeiten bei der Umsetzung ihrer Entwürfe direkt mit und kehren regelmässig zu ihren Gärten zurück. Gartenbaukunst ist eben auch die Kunst der Hege und Pflege.“

Artikel von Jasmin Jouhar

Redaktion Designlines, BauNetz Media GmbH

http://media.baunetz.de/dl/645340/baunetzwoche_129_2009.pdf

Landschaftsarchitektur, bureau de paysage, Berlin